All shall not die fait écho au Non omnis moriar gravé sur la tombe de Joseph Haydn, à Vienne. L'épitaphe latine reconnaît l'immortalité du compositeur à travers son oeuvre, éternelle. Enregistrer ses quatuors, c'est certes rendre hommage à la figure tutélaire de la période classique, mais c'est surtout faire vivre l'héritage musical de celui qui, posant les fondations du genre, en explora déjà les possibilités timbrales, formelles et stylistiques ! Pour dévoiler cette richesse, les jeunes musiciens ont choisi six quatuors dans lesquels Haydn se montre tour à tour lyrique, baroque, farceur ou dramatique, de la naissance du genre jusqu'à ses premiers frémissements romantiques.