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Après un premier élégant EP encensé par la critique, voici le tant attendu premier album de Cascadeur, ''The human octopus''. Gagnant du prix CQFD 2008 (tremplin inrocks) et révélation des Francofolies de La Rochelle 2010, cet ovni musical propose tout un univers onirique, quasi lunaire, à travers lequel il revisite ses amours musicaux de toujours, de Radiohead à Nina Simone, dAntony & the Johnsons à Erik Satie.

Seulement un an après un premier album solo remarqué, Damon Albarn revient avec son premier groupe, Blur. Après seize ans d'absence, ils proposent une combinaison moderne et parfaite de leurs expériences solo respectives et de ce qui a fait le succès de groupe pendant près d'une douzaine d'années. Commencées à Hong Kong, durant un break de cinq jours pendant leur tournée au printemps 2013, ces sessions furent mises de côté jusqu'à ce que Graham Coxon, en novembre dernier, se remette à travailler sur les titres avec le groupe, enrôlant au passage Stephen Street, producteur de la première heure de Blur. Albarn vint alors y apposer ses mots. Les douze morceaux de "The magic whip" étaient nés...

Inspiré par son amour pour des artistes tels que Bill Evans, Lester Young, Chet Baker et Vince Guaraldi, Dustin Payseur réimagine sur ce disque certains des titres les plus populaires de Beach Fossils aux côtés d'un groupe de musiciens de formation jazz qui comptent notamment Tommy Gardner (l'ancien batteur du groupe) qui joue du piano, du saxophone et de la contrebasse et Henry Kwapis à la batterie. Un mélange riche et doux qui explore les contours de chansons familières, portant leurs harmonies mélancoliques vers de nouveaux sommets, alors que la voix de Dustin sert de fil conducteur entre les versions originales et ces incroyables interprétations. Formé à Brooklyn en 2009, Beach Fossils a aidé à porter le flambeau du son dream-pop lo-fi qui a émergé à cette époque aux côtés d'autres artistes du label Captured Tracks comme Wild Nothing, DIIV et Mac DeMarco.

The Touré-Raichel Collective, collaboration entre la star israélienne, Idan Raichel et le musicien malien renommé, Vieux Farka Touré, propose, après le succès de leur première collaboration "The Tel Aviv session" (2012), un nouvel opus tout aussi magique "The Paris session". Leur succès nous rappelle le pouvoir de la musique, transcendant les frontières géographiques, ethniques, politiques et les différences religieuses.

Parmi les nombreux projets soutenus par la fondation Carnegie UK Trust, qui célèbre en 2013 le centenaire de sa création, la publication de la collection Tudor Church Music, parue en 1922-1929, allait bouleverser la vie musicale de tout un pays. Pour la première fois, chercheurs, interprètes et public avaient à leur disposition un important corpus de chefs-d'oeuvre de l'époque Tudor. Dans le programme de Stile Antico s'entretissent la magistrale messe à cinq voix de Byrd et une sélection des plus belles oeuvres de ce répertoire.

"The river & the thread" est le premier disque de Rosanne Cash sur le label Blue Note. Avec cet album, elle tourne son regard vers le Sud, où l'album offre une riche évocation du paysage Sudiste - physique, musical et émotionnel - en examinant les impressions indélébiles que le sud du pays a laissées sur la culture collective US (et sur Rosanne Cash elle-même.) "The river & the thread" balaie tout en profondeur, avec un casting unique de portraits saisissants et multi-générationnels : du soldat de la Guerre Civile qui s'en va combattre en Virginie, au fermier "New Deal" de l'Arkansas, sans oublier un couple d'aujourd'hui qui vit à Mobile dans l'Alabama.

Le grand clarinettiste Michael Collins rend hommage au compositeur Bernhard Henrik Crusell, dont les concertos sont incontournables pour l'instrument. A la tête du Swedish Chamber Orchestra, il propose les trois concertos pour clarinette du compositeur finlandais. D'un très haut niveau technique, les oeuvres enregistrées ici demandent un phrasé impeccable, un son puissant mais nuancé, une technique sûre et Michael Collins cumule ces qualités, tout en dirigeant avec précision un orchestre très à l'aise sur ce répertoire.

Produit par Dave Cobb à Nashville dans l'historique Studio A, cet album du songwriter country/folk américain est le premier en treize ans ! Référence du genre, il a été repris ou interprétés par Joan Baez, Johnny Cash, Betty LaVette, Bonnie Raitt, Robert Plant et bien plus. Avec The trees of forgiveness, il revient sur les thèmes qui ont fait sa renommée, capable par exemple de chanter sur la solitude de façon drôle ou déchirante. Entouré pour l'occasion de ses amis Brandi Carlile, Jason Isbell et Amanda Shires, John Prine réussit à susciter la même émotion qu'il y a plus d'une décennie.

Alors que la scène jazz de Londres se déplace de plus en plus vers le dancefloor, Kansas Smitty a plus le côté cinématographique et méditatif de la musique instrumentale. Ce disque est un album concept qui permet de capturer la complexité de l'âge dans lequel nous vivons, déplorant ses difficultés et reflétant sa beauté.

Suite à son premier album solo Kkismettin encensé par la critique, l'artiste chypriote, la force motrice du groupe Monsieur Doumani et du Trio Tekke, revient avec un opus solo loin des conventions musicales.