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Après ses précédents opus Chopin et Scarlatti chez Virgin Classics, le pianiste français Alexandre Tharaud défend de nouveau la veine italienne de la musique de Bach, en sélectionnant cinq de ses oeuvres concertantes les plus connues, dont le célèbre Concerto en ré mineur (BWV 1052). Il nous offre des interprétations élancées, dynamiques, incroyablement fines et naturelles. Tharaud revient en pleine lumière ! Totalement réjouissant.

Depuis son premier Prix au concours de Bruges et son premier album consacré à la famille Forqueray (Choc de l'Année Classica, Gramophone Editor's Choice, Grand Prix de l'Académie Charles Cros), le claveciniste franco-américain Justin Taylor s'est vu décerner par l'Association Professionnelle de la Critique le Prix Révélation Musicale. Sa carrière se développe rapidement, tant comme soliste (claveciniste et aussi pianofortiste) que comme chef de son ensemble, le Taylor Consort. Pour son deuxième récital, Taylor met en miroir Scarlatti et Ligeti, deux compositeurs provenant d'époques et d'univers si éloignés, et qui pourtant présentent de nombreuses affinités : de par leur inventivité, de par la virtuosité de leur deux langages et leur désir commun d'amener le clavier au plus près de ses limites... Continuum établit un pont entre ces deux compositeurs aux sensibilités exacerbées, entremêlant de façon intime les trois pièces emblématiques (et spectaculaires !) pour clavecin seul de Ligeti avec des sonates de Scarlatti.

Crescendo, enregistré avec un orchestre symphonique de 40 musiciens, marque le grand retour du ténor français qui interprète les plus grands classiques internationaux comme Vivo per lei, You'll never walk alone ou encore Bella Ciao avec les collaborations exceptionnelles de Chimène Badi, Coralie Ouatmani et Davide Esposito.

Sugar & Tiger. Référence aux surnoms que les serveuses des diners américains utilisent pour s'adresser aux clients et à la tendance bondissante de Didier (Wampas) ? Ou simplement une façon de traduire au mieux la fusion élégante entre pop et punk dont résulte l'alchimie entre Florence et Didier ? Quoi qu'il en soit, 2022 est résolument pop, résolument punk, résolument musical, et définitivement Sugar & Tiger.

4 ans séparent "D'une tonne à un tout petit poids" de son prédécesseur "Clan des Miros". Ce nouvel album, c'est l'occasion pour son auteur-compositeur de promener de nouveau son talent en toute liberté, de la chanson à la pop, du folk à la pompe qui lui est chère, sans jamais perdre de son homogénéité. Au fil des dix titres, il cisèle des histoires faites d'inattendu ("La Boîte"), évoque des rencontres imprévues ("Amoureux d'une flic", "J'habitais là") ou grave dans l'écorce du vécu des motifs très personnels ("Appelle quand tu te réveilles", le 1er single, "Les Secrets chuchotés")... Pour mettre en boîte ce catalogue d'émotions, Renan a fait appel au Suédois Peter von Poelh, orfèvre des pulsions organiques et des humeurs entrelacées.

Le baryton-basse Christian Immler, accompagné du pianiste Andreas Frese, met en regard le contemporain Jörg Widmann et le romantique Schumann, à travers trois cycles de lieder composés entre 1849 et 2013. "Le cycle de lieder de Jörg Widmann intitulé Das heisse Herz (Le coeur brûlant) compte pour nous, en tant que partenaires d'interprétation de lieder, parmi les très grands cycles du genre, et pas seulement de notre siècle. nos nombreuses questions (comme il est bon d'avoir la possibilité de les poser) Jörg Widmann a su donner des réponses parfois étonnamment simples au cours de nos répétitions intenses avec lui. L'association avec les cycles tardifs de Schumann sur les chants du harpiste de Goethe et sur des poèmes de Lenau nous a semblé pour ainsi dire idéale, le caractère soi-disant populaire se révèle dans les trois cycles un leurre éphémère". Das heisse herz est enregistré ici pour la première fois.

Nous ne sommes ni plus ni moins qu'une résonance. Résonance de ce que l'on nous a fait écouter et qui nous fait grandir, vivre. Dasson marque ce passage par lequel les cinq musiciens d'Ampouailh tissent une texture musicale moderne en restant fidèles à des convictions essentielles : la danse, l'échange, la transmission. A chacun d'y inscrire son interprétation, sa langue, son histoire. On y reconnaîtra naturellement une gwerz tirée du répertoire de Yann-Fafich Kemener ou encore une composition militante de Maodez Kerjean. Album exclusivement instrumental.

"L'ambassadrice de la Musique Guyanaise" (RFI) vient nous parler de résilience, de résistance. Et c'est accompagnée de Misié Sadik qu'elle nous livre un titre, Toujou Dibout, aux sonorités créoles et urbaines. Ce premier single nous donne un avant-goût de l'album à venir. Après Ki moun mo sa, où la jeune guyanaise affirmait son désir de rester elle-même et sa fierté d'être une "fanm kréyol", Saïna Manotte nous promet un album riche en messages et en sonorités diverses, mais toujours profondément créole.

Juan Atkins fondait Metroplex Records et ce faisant, crée une pierre angulaire (avec à ses côtés Jeff Mills et Kevin Saunderson) de la techno qui est aujourd'hui devenu un genre connu au niveau planétaire Juan Atkins démarre la composition de musique électronique à l'aide du Hammond B3 de sa grand-mère tout en s'inspriant des nouveaux sons diffusés à la radio, avec notamment Kraftwerk qui sera une influence majeure des Belleville Three (Mills, Saunderson & Atkins) . En 1981, Atkins est rejoint par Richard Davis et ils forment le duo Cybotron qui sortira "Alleys of Your Mind". Il crée dans la foulée le premier label techno de l'histoire, Metroplex. Atkins signe Eddie "Flashin" Fowlkes, Kevin Saunderson et Anthony "Shake" Shakir. Depuis, Juan Atkins, alias Model 500, collabore ave Moritz von Oswald, Mark Ernestus du magasin Hardwax et affiliés à l'époque au club Berlinois Tresor. Le siège de Metroplex est toujours à Detroit, malgré la crise sans précédent de la ville. Son nouvel album est une pierre angulaire de la techno d'hier et de celle de demain. Juan Atkins livre en seulement 9 titres un manifeste qui touchera autant les fans de la techno originelle que ceux qui arpentent la nouvelle scène club française, des Concrete à Astropolis.

Fondé en automne 2004, CECILIA::EYES, composé de Christophe Thys (guitares), Xavier Waerenburgh (batterie et claviers), Pascal Thys (basse) et Michaël Conart (guitares), se définit comme un groupe pratiquant un subtil mélange de musique instrumentale et sombre, avec un goût prononcé pour les mélodies lentes et noisy. Quatrième album pour ce groupe qui pratiquent depuis les débuts de l'aventure, une musique instrumentale et expérimentale proche de l'ambient et du post-rock.

Extraites des albums Conversations I et II, plusieurs improvisations du fondateur de l'Art Ensemble Of Chicago avec Kikanju Baku et Craig Taborn ont servi de judicieux prétexte aux arrangements pour orchestre de vingt participants que dirige Steed Cowart.

Ce collectif d'artistes croit au pouvoir de la musique pour changer le monde et élever l'esprit. Sa musique est lumineuse et réjouissante, avec des paroles, écrites par Tim Perry, qui délivrent un message introspectif plein de considération pour les autres.